Soucieuse du bien-être d’autrui et porteuse d’un grand intérêt pour les relations humaines depuis mon adolescence, c’est tout naturellement que je me suis orientée vers des études de Psychologie. J’ai ainsi réalisé un Master en Psychologie à l’Université de Poitiers, Master indifférencié me permettant d’étudier à la fois la recherche en Psychologie et la Psychologie Clinique.
Dans un souci de perfectionnement et pour approfondir mes connaissances en TCC, j’ai ensuite choisi de suivre une formation de trois ans avec l’Association Française des Thérapies Cognitives et Comportementales (AFTCC), en choisissant en dernière année l’option « Enfants et Adolescents ». C’est en effet un public avec lequel j’ai eu l’occasion de travailler à différentes reprises et que j’affectionne particulièrement, et ce depuis toujours. J’ai ainsi décidé d’en faire ma spécialité.
Afin de diversifier ma pratique clinique, je travaille en parallèle dans un établissement visant à accompagner des personnes en situation de handicap sans solution de prise en charge (= cas complexes). Dans ce cadre, j’exerce principalement auprès d’enfant présentant un Trouble du Spectre de l’Autisme, et me forme peu à peu depuis presque trois ans dans l’accompagnement psychologique de ce public. Cette seconde activité m’a également permis d’acquérir de solides connaissances dans le domaine du handicap.
Puisque la Psychologie et la Psychothérapie sont des disciplines scientifiques qui évoluent continuellement, il me tient à cœur de continuer à me former via des congrès, séminaires, formations, lectures etc… Cela est indispensable pour proposer un accompagnement de qualité aux patients qui viennent me consulter. Je suis par ailleurs toujours membre de l’AFTCC.
Ma pratique
A ce jour, j’accompagne principalement des enfants et des adolescents ainsi que leurs parents pour différentes problématiques. Les séances durent entre 45 minutes et 1h, à raison d’une à deux séances par semaine quand cela est possible (minimum une séance par quinzaine).
Dans un premier temps, j’apprécie de rencontrer le/les parent(s) seul(s). Cela permet de faire « un état des lieux » de la situation et de discuter librement, sans heurter l’enfant, des soucis rencontrés par ce dernier, en lien ou non avec ses expériences passées (cela n’est pas toujours nécessaire pour les adolescents).
Dans un second temps, je rencontre le patient lui-même, seul ou en compagnie de son/ses parent(s). Cela varie selon chaque patient. En effet, l’une de mes règles d’or est de respecter le rythme du patient. S’il n’est pas prêt à me consulter seul dès le départ, je lui laisse le temps d’apprendre à me connaître en présence de l’un de ses proches. Nous profitons de ce temps-là pour définir ensemble les objectifs de la thérapie.
Dans un troisième temps, j’évalue à l’aide de questionnaires la présence et la sévérité des symptômes du patient, qu’il soit enfant ou adolescent. Cela permet d’obtenir une « ligne de base » qui constituera notre point de départ de la thérapie. Pour les patients les plus jeunes et/ou en situation de handicap, la présence des parents est souvent requise (les plus petits n’étant pas encore en capacité de répondre à certains questionnaires, de même pour les enfants/adolescents présentant certains types de handicap).
Dans un quatrième temps commence enfin la thérapie à proprement dite, avec un long moment consacré à la psychoéducation. La psychoéducation consiste en un échange d’informations et de connaissances autour des symptômes, du trouble et de son traitement (c’est-à-dire des stratégies thérapeutiques utilisées en TCC). Cette étape est essentielle pour soulager le fardeau émotionnel subit par le patient et son entourage. Par ailleurs, la compréhension du problème a généralement pour effet d’engager le patient et ses proches dans la thérapie (sans engament, les chances d’aller mieux sont minces…). Une fois cela fait, les stratégies thérapeutiques peuvent être mises en applications. Elles le seront en séance, mais aussi à la maison ou à l’extérieur sous forme de tâches assignées.
Un grand professionnalisme et une très bonne analyse des tests réalisés.
Une très bonne approche auprès des enfants créant un climat de confiance dés les premiers instants.
Une grande expertise et expérience quant aux diagnostics posés et aux moyens à mettre en place pour une bonne prise en charge.
Enfin, une personne passionnée par son métier qui ne compte pas ses heures de travail!
Maximilien
Les tâches assignées sont spécifiques pour chaque trouble. Elles sont structurées et évaluées cliniquement :
- Les exercices comportementaux visent l’apprentissage de nouveaux comportements (ex. : l’affirmation de soi)
- Les exercices cognitifs ciblent les pensées inadaptées et irréalistes en apprenant à les modifier et à construire et stabiliser de nouvelles façons de penser, plus adaptées
- Les exercices émotionnels développent l’acceptation et la conscience des différentes émotions pour apprendre à mieux les réguler
Afin que les tâches assignées ne soient pas vues comme des « devoirs » supplémentaires, le thérapeute tente de les rendre les plus ludiques possibles en s’appuyant notamment sur les intérêts de l’enfants.
Chez les enfants, les exercices comportementaux sont les plus utilisés. Chez les adolescents, cela dépend.
Pour finir, les résultats et progrès issus de ces exercices sont évalués afin de décider de la poursuite ou de la fin de la TCC.
Il est important d’avoir en tête que le suivi d’une personne mineure n’est possible que si les détenteurs de l’autorité parentale en ont donné leur accord.